Le Château
Construction rénovée en 1903 dans le style du XVIIIe siècle. Après l’acquisition de la famille Chaperon à la famille du vicomte De Jean (contrairement à la légende locale il n’a pas été offert en cadeau de mariage ), il a subi de nombreuses mutations successives. Le duc de Bouillon l’a acquise en 1750, il y abritait ses amours avec la marquise de Pompadour qui selon la légende a laissé sa devise sur le pigeonnier rond : « Horace Non Numero Nisi Serenas ». Le château proprement dit date d’environ 1399 il n’en reste quasiment rien, sinon une tour carrée, vestige de l’ancien manoir féodal datant du XVIe siècle et un colombier rond qui ont été rénovés à la fin des années 1990 par le CHAM (Chantier, Histoire, Architecture, Médiéval). En 1987, il servi en partie de décors au film « Camille Claudel » puis en 2001 au « Pacte des loups ».
Aujourd‘hui, malheureusement, le bâtiment est en péril, c’est pourquoi, Madame le Maire et le conseil municipal ont demandé une étude par un architecte spécialisé dans la sauvegarde du patrimoine. Par ailleurs le 31 mai 2018, Monsieur le Président de la République, Emmanuel MACRON a officialisé la reconnaissance du château par l’Etat, en le nommant au titre du patrimoine remarquable à sauver dans le cadre de la mission Bern sur la protection du patrimoine.
Si vous souhaitez faire un don pour la restauration du château d’Issou, rendez-vous en page d’accueil via le lien https://www.fondation-patrimoine.org, si vous souhaitez faire un don par chèque, « cliquez ici », vous accéderez au bon de souscription à imprimer. La date limite de récolte des fonds est fixée au 31 mai 2019.
L’arbre de l’Armistice
Le peuplier original fut planté le 11 novembre 1919 et arrosé de vin !
Il proviendrait du lieu-dit les “Baux Fontaines”.
L’abreuvoir
Afin de construire la place située devant la Mairie, la municipalité décide en 1923 de détruire le lavoir dénommé ” La Mare ” (il devait se situer aux environs de la boîte à lettres, place Famy), et d’en construire un nouveau chemin des Maréchaux (actuellement rue de l’abreuvoir). Il deviendra salle polyvalente vers 1973, avant de se transformer en salle de classe depuis la fin des années 90.
Le pavillon de chasse
Pavillon de chasse : En 1903, alors propriété de M. et Mme Chaperon, le château, un peu abandonné est modernisé et réparé. Le haut parc est réservé à la chasse du petit gibier avec une route d’enceinte longeant le mur. On pouvait en faire le tour en voiture. Des bancs de pierre, aujourd’hui disparus et des petits pavillons permettaient le repos. Ce sont les restes de ces petits pavillons qui sont encore visibles aujourd’hui.
Interdiction de la mendicité
Le 24 mai 1793, un cahier de doléances fut rédigé à Mantes par le Tiers-Etat : « Suppression de la mendicité. Un des moyens de détruire ce fléau germe de tant de crimes, sera d’établir des ateliers de charité pour tous ceux qui voudront se présenter. Le Tiers demande “un établissement du Bureau de charité dans chaque arrondissement, pour les infirmes et les vieillards, la patrie doit 39 des aliments à celui qui lui a donné ses bras et sa vie.” » (C’est l’ancêtre du Bureau de Bienfaisance, puis du Bureau d’Aide Sociale, enfin du Centre Communal d’Action Sociale).
Le Saut-deloup
« Ah-Ah » ou « Saut-deloup » : Le Saut-de-loup est un fossé court que l’on fait au bout d’une allée, à l’extrémité d’un parc ou d’un jardin, pour en défendre l’entrée sans borner la vue. Délimitant un espace clos, le mur qui entoure toute demeure au XVIIIe siècle enferme l’homme dans un univers construit, limité, structuré. À l’heure de la symbiose entre jardin et campagne et de l’approche picturale du jardin, il faut concilier le besoin de sécurité, l’affirmation de la propriété et l’envie de grands espaces. Le mur est alors ouvert, (…), et dans l’ouverture, un fossé dénommé « Saut-de-loup », est creusé pour la sécurité. La surprise ainsi ménagée – d’où le nom « Ah ! Ah ! » – change complètement la perspective du parc. Pour simple qu’elle fut, l’idée a révolutionné l’art du jardin. (Source : http://fr.topic-topos.com).
L’église Saint-Martin
Eglise en pierre meulière datant du XIIe siècle, remaniée aux XVe et XVIe siècles. Elle fût restaurée en 1970. La place de l’église a été rénovée en 2010.
Le parc du château
Le parc du château, site classé par le département des Yvelines depuis 1974 s’étend sur 11 hectares. Il est composé de 2 parties :
le haut parc : fermé au public en raison de l’état du château
Le bas parc : ouvert au public
Le blason
Depuis 1979, Issou a son blason, affirmant ainsi son identité et son originalité. Symboliquement y sont représentés l’agriculture et l’industrie, le passé et le présent. La vigne, aujourd’hui disparue, a été une ressource importante pendant fort longtemps. Les feuilles de chêne rappellent les bois qui occupaient une large part de notre territoire : parc, fond de vallée, bois de Montalet (à l’emplacement de la raffinerie). Le château est au coeur du village. La Seine est une limite naturelle de notre commune et elle a été longtemps un atout économique : les seigneurs de Montalet prélevaient des impôts lors du passage des bateaux. L’alambic symbolise la distillation, c’est-à-dire la raffinerie. La réalisation est l’oeuvre de Monsieur Pierre Legrand, dont le talent reconnu a su allier finesse et harmonie. Précisons que ni lui, ni moi, n’avons pensé que l’alambic pouvait évoquer les bouilleurs de cru, laissant supposer je ne sais quel long passé d’alcoolisme. Monsieur Legrand avait simplement voulu une représentation artistique de la distillation du pétrole, représentation autrement décorative que mon esquisse rapide, avec des cuves et des cheminées ! Mais comment aurions-nous pu imaginer que la raffinerie, alors pratiquement neuve, aurait une vie si éphémère ?
Reportage sur le château d’Issou
Pour consulter le reportage sur le château d’Issou cliquez ici